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Brèves environnementales du Nord de la France

25/10/2024

Brèves environnementales du Nord de la France

Nexans investit 90 millions d’euros à Lens pour augmenter sa production de cuivre recyclé

Le groupe Nexans, spécialisé dans la conception et la fabrication de systèmes de câbles et de services autour de l’électrification, annonce aujourd’hui 90 M€ d’investissement sur son site de Lens (160 personnes). Un nouveau bâtiment y sera construit pour accueillir une ligne de production dédiée à la fabrication de fil machine de cuivre recyclé d’une capacité de 80 000 t par an. Cet investissement s’inscrit dans la volonté du groupe d’atteindre 30% d’utilisation de cuivre recyclé dans ses câbles à l’horizon 2030. La nouvelle ligne permettra au site de Lens de passer d’une capacité de production de plus de 160 000 tonnes par an à 240 000 tonnes. Elle devrait démarrer à l’été 2026. 

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Dans l’Oise, GPA bâtit "la plus grande usine de recyclage" de voitures de France

Implanté à Livron-sur-Drôme, dans la Drôme, le groupe familial GPA est un industriel du recyclage et un distributeur de pièces automobiles d’occasion. Il traite chaque année 34 000 véhicules sur son site drômois, dont l’activité est complétée grâce à l’acquisition d’un second site de production à Écouflant, dans le Maine-et-Loire. Afin de passer un cap, GPA a décidé d’investir le secteur nord de la France. Il construit actuellement une usine dans l’Oise, à Pont-Sainte-Maxence, sur l’ancien site de la Salpa. La future usine, d'une surface de 16 000 m2, permettra de recycler des véhicules automobiles dès juillet 2025 en vue de revendre des pièces d’occasion. L'investissement s'élève à 42 M€, et un recrutement de 70 personnes est en cours.

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Guînes : pour développer sa filière bois, l’association Opur s’installe zone du Moulin à huile

Le secteur d’intervention de l’association Opur (35 salariés en insertion et 5 salariés permanents), structure d’insertion par l’activité économique, était jusqu’à présent orienté vers les travaux environnementaux, le jardinage, le maraîchage, la création d’espaces extérieurs et les travaux de peinture en direction des collectivités. Au regard du bon fonctionnement du groupe, celui-ci vient de se doter d’un nouveau savoir-faire en se positionnant sur le marché de la filière bois de proximité. L’objectif est d’intervenir dans un rayon de 60 km maximum pour limiter l’empreinte carbone lié au déplacement des troncs et des planches. Cette évolution est passée par l’achat d’un terrain de 1 900 m2 dans la zone d’activité économique guînoise (coût : 62 270 €), la construction d’un nouveau bâtiment (550 000 €) et l’acquisition de matériels pour la scierie (100 000 €).

 

Veolia a déposé le dossier, la procédure pour le stockage de déchets dangereux à Hersin-Coupigny est lancée

Le projet de stockage de déchets dangereux à Hersin-Coupigny est lancé. Vendredi dernier, Sarpi Veolia a déposé le dossier de demande d’autorisation environnementale auprès de la préfecture. Pour mémoire, il est question de stockage de déchets non valorisables, mais ni radioactifs ni inflammables. L’installation de stockage de déchets dangereux (ISDD) serait dimensionnée pour stocker 100 000 t de déchets dangereux par an, sur une durée de 20 à 25 ans. Des déchets issus de la région et de celles limitrophes, Normandie, Ile-de-France et Grand-Est. Le dépôt du dossier marque le début d’une procédure appelée à durer une dizaine de mois.

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Origny-Sainte-Benoîte : une unité de carburant vert sera lancée en 2029, avec 70 emplois à la clé

Situé à Origny-Sainte-Benoite, le projet OrCHyDé (Origny Carburant et Hydrogène Décarboné) a l’ambition de valoriser le CO2 biogénique produit par les sites de transformation de matières premières agricoles du groupe sucrier Tereos. Le CO2 utilisé pour le projet proviendra de la sucrerie-distillerie de Origny-Sainte-Benoite et de l’amidonerie de Mesnil-Saint-Nicaise, puis sera combiné à de l’hydrogène renouvelable et bas-carbone produit sur site par Verso Energy par électrolyse. Le projet, qui représente un investissement de 500 à 850 M€ et entre 70 et 130 emplois directs, va permettre de décarboner le transport maritime. L’usine devrait être opérationnelle en 2029.

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La Madeleine : le torréfacteur Méo vise la neutralité carbone en 2027

L’objectif de l’entreprise madeleinoise Méo-Fichaux est d’être 100% biodégradable et écoresponsable avant 2027. Depuis 5 ans, ce ne sont pas moins de 22 M€ qui ont été investis dans la contribution de l’entreprise au développement durable. A terme, la marque de café souhaite que tous ses emballages soient entièrement recyclables. Elle aimerait même atteindre une empreinte carbone négative. Pour cela, l’entreprise a créé, en 2022, la marque Koota. Ce café est labellisé Agriculture Biologique et son acheminement est réalisé à 15% par voilier. Les boites sont 100% recyclables et issues à 85% de matières premières recyclées. En 2025, l’entreprise souhaite investir dans une nouvelle machine sur son site de La Madeleine. Le but étant de mieux répondre à la demande croissante de café en grains.

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Où en est le développement de l’éolien dans l’Arrageois-Ternois ?

L’arrondissement d’Arras compte près de 270 éoliennes (316 avec les installations en cours). Un tiers d’entre elles se situe dans le Sud Artois. L’Arrageois-Ternois est l’un des arrondissements comptant la plus forte densité de mats. Il fournit 54% de la puissance installée en service dans le département (655 MW), d’après une étude préfectorale de 2022. Etat des lieux.

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JO 2024 : Lyreco face au défi du réemploi du mobilier des Jeux de Paris

Basée à Marly, la société Lyreco a été le fournisseur du mobilier et de petits équipements pour les sites des Jeux Olympiques Paris 2024. L'entreprise s’était engagée auprès du comité organisateur à les récupérer pour leur donner une seconde vie. "De 90 à 95% du mobilier sera remis sur le marché, proposé à la vente avec une décote de 30 à 70% selon leur état, assure Simon Tancré, directeur de l’expérience client et du digital. Le reste, que l’on considère trop abîmé, sera donné à Emmaüs et des recycleries". A ce jour, 20% du stock récupéré (760 tonnes de marchandises) a déjà été vendu. Lyreco France, qui a réalisé l’an dernier 500 M€ de chiffre d’affaires, espère tirer 10% de ses revenus avec la seconde vie d’ici à 2028.

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