Gestion de la biodiversité : la commune de Montbazin se démarque

Élue capitale française de la biodiversité dans la catégorie des communes de moins de 20 000 habitants, Montbazin a abordé la gestion de sa biodiversité sous différents angles. Reportage vidéo sur le terrain.

Dans le département de l'Hérault, entre la montagne de la Moure, au nord-ouest, et celle de la Gardiole, au sud-est, la commune de Montbazin est installée dans la plaine agricole. Ce village de 3 000 habitants est niché au cœur de nombreux espaces naturels remarquables, porteurs d'enjeux en termes de préservation du patrimoine naturel identifiés dans des zones Natura 2000 ou des zones naturelles d'intérêt écologique faunistique et floristique (Znieff).

Consciente des impacts des activités humaines sur la biodiversité, la commune a décidé de mettre en œuvre tout un ensemble de mesures pour la préserver. À commencer par la désartificialisation des sols. Voir le reportage vidéo. La sobriété énergétique a aussi été un axe de réflexion. D'où l'idée de participer au concours Capitale de la biodiversité, coorganisé par l'Office français pour la biodiversité (OFB) et dont le thème pour 2024 était « sobriété et biodiversité ».

Une sobriété énergétique qui rime souvent avec préservation de la biodiversité, à l'image de l'éclairage public. La commune l'a rénové pour réduire ses consommations, sa facture, mais aussi la pollution lumineuse.

La collectivité procède également à des acquisitions foncières pour mieux gérer le patrimoine naturel de son territoire, avec l'appui notamment d'organismes comme le conservatoire d'espaces naturels d'Occitanie.

Le plan local d'urbanisme est par ailleurs en révision dans le but de préserver les trames vertes et bleues et viser le zéro artificialisation nette (ZAN). En privilégiant une densification de l'enveloppe urbaine plutôt qu'un étalement sur les espaces naturels ou agricoles, « il s'agit de ménager le territoire plutôt que l'aménager », selon les mots du maire adjoint, Aurélien Daloz. Voir le reportage vidéo.

Baptiste Clarke / actu-environnement