Printemps 2025 : les nappes phréatiques françaises restent majoritairement excédentaires

@BRGM

Dans un communiqué de presse sorti mercredi 16 avril, le Bureau de recherches géologiques et minières (BRGM) fait état de niveaux “satisfaisants” pour la majorité des nappes phréatiques en France métropolitaine. Après un automne et un hiver pluvieux durant lesquels l’ensemble des nappes a pu se recharger, 52% des réserves souterraines montrent des niveaux au-dessus des normales, 27% en dessous et 20% dans la moyenne.

Cet excédent se vérifie en particulier dans la moitié Ouest de la France. Et malgré des mois de février et mars plutôt secs sur tout le territoire, les nappes du Sud-Est de la France présentent des niveaux souterrains “modérément haut” ou “autour de la moyenne”. Cependant, la vitesse de recharge des nappes est loin d’être uniforme sur tout le territoire et dépend de la pluviométrie, de la porosité et de la perméabilité des sols. D’ailleurs, en avril, les niveaux de certaines sources, comme celles du Roussillon et du massif des Corbières, restent “bas à très bas”.

Alors que le printemps arrive, la saison de recharge est maintenant terminée et c’est à la végétation de capter l’essentiel des pluies. Mais le BRGM reste prudent, les sources souterraines peuvent encore pâtir d’un usage excessif de l’eau accumulée, notamment à cause du tourisme et de l’irrigation, en particulier en cas d’épisodes répétés de sécheresse estivale ou “si le printemps se révèle sec”.

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