Tarn-et-Garonne : avec son nouveau podcast, le Club Qualité Ingres souhaite « démystifier » la RSE

De gauche à droite : Malika Challal, consultante RSE, Yves Marie Peard, trésorier, Grégoire Gibault, alias Major Mouvement et Sylvie Brignon Theillaud, présidente du Club Qualité Ingres ont créé un podcast pour démystifier la RSE. Les épisodes se baseront sur les témoignages des adhérents de l’association. (© CQI)

Déjà actrice au sein du tissu économique du Tarn-et-Garonne, l’association montalbanaise Club Qualité Ingres (CQI) propose, entre autres, des ateliers, conférences et visites d’entreprises pour sensibiliser et aider les entreprises dans les démarches concernant la RSE. Pour compléter son action, elle va lancer, le 12 novembre prochain, un podcast intitulé « La RSE, autrement ».

Peu importe leur taille ou leur secteur d’activité, la responsabilité sociétale des entreprises (RSE) est devenue en quelques années un outil majeur de développement pour les entreprises. Si elles sont de plus en plus nombreuses à l’avoir déjà adoptée, la démarche continue de paraître insurmontable ou trop ambitieuse pour certaines. Selon le bureau d’études et de conseils Kantar, en 2024, 76 % des entreprises (dont 63 % des TPE et 72 % des PME) disposent d’un budget RSE, contre 68 % en 2022. Mais toujours selon Kantar, aujourd’hui 65 % des sociétés disent manquer de ressources pour mettre en place des actions de RSE.

C’est justement pour battre en brèche les idées reçues sur la RSE que l’association Club Qualité Ingres (CQI), annonce lancer un podcast à destination des entreprises tarn-et-garonnaises. Son nom : « La RSE, autrement » .

Une quarantaine d’adhérents

« À travers ce podcast, nous souhaitons démystifier la RSE et ses enjeux au sein des entreprises », explique Malika Challal, consultante qualité, sécurité, environnement et RSE au sein de l’association. Situé à Montauban et fort d’une quarantaine d’adhérents, le Club Qualité Ingres est une association composée de huit professionnels bénévoles. Créée il y a 25 ans, elle est ouverte à tous les acteurs économiques du Grand Montauban et du Tarn-et-Garonne, quels que soient leur taille et leur secteur d’activité.

L’association propose aux dirigeants d’entreprise et à leurs équipes d’enrichir leurs connaissances dans les domaines rattachés à la RSE comme la gouvernance, les conditions de travail, l’environnement ou encore la contribution au développement local. Les différents ateliers, conférences, audits et visites d’entreprises permettent également aux adhérents d’échanger avec les autres membres, en témoignant et en s’enrichissant de leurs expériences.

Une série de six épisodes

Le nouveau podcast du club montalbanais traduit la volonté de l’association de « proposer des clefs de compréhension et de réflexion accessibles à tous à travers le partage d’expériences de terrain », développe Malika Challal.

Le podcast, dont le premier épisode sortira le 12 novembre prochain, sera composé de six épisodes et mis en ligne chaque deuxième mardi du mois. Prônant une approche authentique plutôt qu’institutionnelle, « chaque épisode est construit comme une interview. Nous questionnons six de nos adhérents et recueillons leurs témoignages sur leur rapport à la RSE ainsi que celui de leurs salariés, que ces expériences soient bonnes ou plus complexes », précise l’équipe du CQI. Chaque épisode abordera une thématique en rapport avec la RSE, telles que l’écoconception ou la sécurité.

Pour une prise de conscience

Pour mener à bien ce projet, Sylvie Brignon Theillaud, la présidente du CQI, s’est rapprochée de Sophie Dias, ingénieur agronome et créatrice du podcast « Échos de ferme », qui se concentre sur les problématiques liées au secteur agricole. « Sophie nous a aidés pour toute la partie technique. C’est elle qui réalise l’intro, le final, les entretiens avec les professionnels et le montage des épisodes », détaille Malika Challal.

Une expertise qui doit permettre à l’association de faire prendre conscience aux professionnels que « la RSE s’adapte à chaque entreprise. Les projets et les enjeux ne sont pas les mêmes, mais elle reste applicable et accessible à toutes les structures », conclut Malika Challal.

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