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Reverso, un coffre de toit pour purifier l'air tout en conduisant

21/03/2022

Reverso, un coffre de toit pour purifier l'air tout en conduisant

Cet accessoire peut capter jusqu'à 273 kilos de particules nocives chaque année.    © Francisco Lara

Un designer espagnol a inventé un dispositif permettant de capturer les particules nocives de l'air depuis le toit des voitures. Une initiative qui pourrait aider à réduire le nombre de décès que la pollution engendre chaque année.

Troquer sa vieille voiture diesel contre une électrique afin de diminuer son empreinte carbone, c'est bien. Equiper une automobile déjà écologique d'un outil innovant censé réduire activement la pollution de l'air, c'est encore mieux. Quel que soit le type de motorisation choisi, environ 55% des particules nocives produites lors de la conduite proviennent de l'usure mécanique des véhicules (pneus, frottement de l'asphalte et utilisation des freins). Pour résoudre ce problème, le designer espagnol Francisco Lara a développé un accessoire capable de capter autant de particules nocives que n'en émettent les voitures, voire plus.



Filtres lavables et réutilisables

Baptisé Reverso (rien à voir avec ce voilier français démontable), celui-ci prend la forme d'un banal coffre de toit. Impossible cependant d'y ranger les jouets des bambins pour les emmener en vacances, puisque les trois filtres qu'il contient occupent tout l'espace. Afin d'allonger la durée de vie du dispositif, le premier piège les plus grosses particules (PM10) tandis que celles plus fines (PM2.5) sont capturées par les deux suivants. Selon les calculs du designer, cinq heures de conduite journalières avec cet équipement, sept jours sur sept et à une vitesse moyenne de 30 km/h, permettraient de nettoyer chaque année 7,3 millions de mètres cubes d'air et de récolter ainsi 273 kg de particules.

Cerise sur le capot, Reverso ne nécessite aucune source d'alimentation et n'a pas besoin d'être connecté au véhicule. Après environ 15 000 kilomètres d'utilisation, le conducteur devra seulement vérifier l'état des filtres fabriqués en coton et en fibres de lin et, s'ils sont encrassés, les laver avant de les remettre en place. Convaincu de l'intérêt et de la simplicité de son accessoire, Francisco Lara incite les gouvernements à le faire installer sur tous les transports publics et les taxis. Il y a urgence à accélérer la lutte contre la pollution de l'air : selon Santé Publique France, les particules fines causent toujours chaque année 40 000 décès en France.


www.usinenouvelle.com

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