La société angevine Pony va réaliser une levée de fonds à plusieurs dizaines de millions d’euros

Créée en 2019, la société angevine Pony passe à la vitesse supérieure pour soutenir des objectifs ambitieux. | PONY

On ne serait pas dans le poncif le plus éculé, on pourrait le dire (et on le dit quand même…) : ça roule pour Pony. Créée à Angers (Maine-et-Loire) en 2019, la société dédiée à la location de vélos et de trottinettes électriques en libre-service a franchi une étape importante de son développement.

Ce mardi 17 septembre 2024, la jeune pousse économique annonce une levée de fonds de 23 millions d’euros auprès de plusieurs partenaires investisseurs. Nouveau et historique.

Plus de 30 000 vélos et trottinettes à déployer

23 millions d’euros, donc, pour soutenir la croissance de l’entreprise et lui permettre de déployer plus de 30 000 vélos et trottinettes partagés dans quarante villes de l’Hexagone d’ici deux ans.

Un coup d’accélérateur qui vient doper une croissance au rendez-vous. Depuis son dernier tour de table, en 2023, la société angevine a ouvert son service dans 21 villes en France et en Belgique. Un chiffre multiplié par sept en quatre ans.

« Nous captons la quasi-totalité de la croissance du marché »

« Notre service enrichit les solutions de transports alternatives, en complétant efficacement les transports en commun, développe, dans un communiqué, Paul-Adrien Cormerais, le cofondateur, avec Clara Vaisse, et président de Pony. Cette stratégie est un succès : nous captons la quasi-totalité de la croissance du marché et toutes les villes ayant lancé un service ces deux dernières années ont choisi Pony comme partenaire. »

Rapatrier la production des vélos en Europe

Mais au-delà d’un soutien à sa croissance, ce nouveau tour de table va aussi permettre à l’entreprise de renforcer sa stratégie industrielle, notamment dans le cadre de la production de son Double Pony, le premier vélo à assistance électrique deux places dédié au partage.

Si Pony localise pour l’instant sa production à Taïwan, elle envisage, d’ici juin 2025, d’accélérer son rapatriement dans l’Union européenne pour y produire, à terme, 100 % de ses vélos.

Objectif : « Bâtir un tissu industriel […] pour accélérer les cycles d’innovation et proposer dans les prochains mois de nouveaux modèles. »

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