Suppression des ZFE : une décision écocide ou un pas vers l’équité sociale ?

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Les députés ont voté la suppression des zones à faibles émissions (ZFE) jeudi 29 mai. Le projet de loi doit encore être validé dans son intégralité. Les ZFE limitent la circulation des véhicules les plus polluants dans certaines villes. Est-ce la fin d’une injustice sociale ou un recul environnemental ?

Sur la promenade des Anglais à Nice (Alpes-Maritimes), mais aussi dans le centre-ville, une zone à faible émission (ZFE), où depuis trois ans les véhicules les plus polluants n'ont plus le droit de circuler. Une ZFE remise en cause durant la nuit du mercredi 28 au jeudi 29 mai par les députés. Au matin, les automobilistes sont partagés. Les ZFE étaient mises en place autour des agglomérations pour lutter contre la pollution de l'air.

"Les ZFE, c’est l’exclusion des pauvres"

Une vingtaine de villes se voient appliquer en France aujourd'hui ces restrictions de circulation. À Nice, le sort de la ZFE ne laisse pas les piétons indifférents : "C'est l'exclusion des pauvres, des gens qui n'ont pas les moyens de s'offrir une voiture qui ne pollue pas", clame une passante. Une pollution aux particules fines, à l'origine de 40 000 décès chaque année en France. La suppression des zones à faible émission devra toutefois être confirmée par l'Assemblée nationale lors d'un vote sur l'ensemble du projet de loi.

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