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Sport et environnement : être supporter et écoresponsable, c’est possible !

28/07/2024

Sport et environnement : être supporter et écoresponsable, c’est possible !

L’ensemble des émissions associées au football et au rugby amateurs et professionnels dans les stades s’élèvent à environ 1,7 million de tonnes de CO2 équivalent. ©Tembela Bohle/Pexels

Le monde entier a les yeux rivés sur Paris et ses Jeux olympiques 2024. Si l’effervescence suscitée par l'événement est palpable, elle soulève dans le même temps une problématique majeure : l'impact carbone significatif de ce type de grands rassemblements sportifs. Toutefois, face à cette réalité, des actions concrètes peuvent être mises en place par les institutions, les structures et les supporters pour réduire cet impact. Explications. 

Qu’il s’agisse de compétitions locales, nationales ou internationales, les évènements sportifs ont le pouvoir indéniable de rassembler les gens et de créer un sentiment de communauté. Un impact social et fédérateur qui se traduit par des chiffres concrets. Une étude réalisée en France après la Coupe du Monde de football 2018 a révélé que 82% des Français interrogés ont déclaré que l'événement avait eu un impact positif sur le sentiment de fierté nationale.  

Malgré tout, ces rassemblements laissent aussi une empreinte écologique importante. En excluant l'édition des Jeux de Tokyo 2020, qui s'est déroulée sans spectateurs, les récentes éditions des Jeux olympiques ont généré en moyenne 3,5 millions de tonnes de CO2 équivalent, selon les chiffres de la ville de Paris. Cette dernière s’est fixée pour objectif de diviser par deux l’empreinte carbone des Jeux par rapport à la moyenne des éditions de Londres 2012 et Rio 2016. Pour y parvenir, beaucoup de choses restent néanmoins à faire.  

Les transports en ligne de mire 

Parmi ces axes d’amélioration : les transports, qui constituent la majeure partie des émissions carbone des principaux évènements sportifs. Dans la seconde édition de son rapport "Décarbonons les stades" en partenariat avec MAIF, The Shift Project s’est penché sur l’empreinte carbone des stades et des matchs de football et de rugby, à la fois professionnel et amateur.  

D’après l’étude, l’ensemble des émissions associées au football et au rugby amateurs et professionnels dans les stades s’élèvent à environ 1,7 million de tonnes de CO2 équivalent. Ce total se décompose en 1,37 million de tonnes de CO2 pour les matchs amateurs et 310 000 tonnes de CO2 pour les matchs professionnels. L’étude révèle que dans les deux cas, le transport est le principal poste d’émissions de carbone, représentant environ 70 % des émissions pour le secteur professionnel et 50 % pour le secteur amateur. 

Des résultats qui montrent que "les deux parties (amateur et professionnel) sont aujourd’hui très dépendantes des énergies fossiles, en particulier dans les transports", commente The Shift Project. "Cette dépendance est d’autant plus forte que les distances parcourues augmentent et que l’utilisation de modes de transport fortement consommateurs d’énergie fossile, tel que l’avion, s’intensifie."

Un salut qui passera par les clubs… 

Alors, face à l’urgence de la situation, des initiatives commencent à se mettre en place pour inciter les acteurs du monde du sport à accélérer leur transition écologique. C’est par exemple le cas du label Fair Play For Planet qui propose aux clubs, sites et événements sportifs un cadre concret et des outils pour les aider à s'engager dans une démarche de développement durable autour de différentes thématiques telles que la gestion des déchets, la mobilité, l’énergie, la restauration, etc.  

… et les supporters 

Si cette accélération ne peut donc pas se réaliser sans une prise de conscience des grandes institutions, elle nécessite également l'engagement actif des spectateurs. C'est pourquoi StadiumGo a développé un outil spécialement conçu pour eux : une application de covoiturage dédiée aux supporters pour se rendre aux événements sportifs. 

D’après les chiffres de l’entreprise, le trajet moyen en covoiturage sur StadiumGO s’élève à 300 kilomètres environ, avec une majorité des trajets proposés et réservés en aller-retour. Néanmoins, l’application n’a pas uniquement pour ambition d’être un simple facilitateur pour ses utilisateurs, mais également de se transformer en un atout stratégique pour les clubs sportifs.  

En effet, en favorisant le remplissage des véhicules, StadiumGO contribue à fluidifier le trafic aux abords des stades et des salles, facilitant ainsi la vie des supporters, mais aussi des services de sécurité. L’application a même élargi son spectre l’année dernière, en lançant EveryGO, un service dédié aux événements culturels majeurs, festivals, concerts et salons professionnels. 

Un soutient de taille 

Une application soutenue par MAIF, qui joue un rôle crucial dans le développement de StadiumGo. En plus d’apporter un soutien financier et stratégique, l’assureur met à profit son expertise en matière de mobilité pour promouvoir le covoiturage auprès du grand public, mais aussi de sensibiliser à l'impact environnemental des transports. 

En tant qu'organisateur et assureur de nombreux évènements sportifs et culturels, c’est donc tout naturellement que MAIF a ensuite fait appel à StadiumGO pour sa nouvelle plateforme Covoiturage Événementiel, qui permet aux petites structures de promouvoir le covoiturage sans avoir à développer leur propre site web. "Nous avons pris à notre charge son développement par les équipes de StadiumGO, dont c’est le cœur de métier", explique Catherine Le Guen qui pilote ce projet chez MAIF. "Et nous avons négocié des tarifs préférentiels valables pour tous les organisateurs qui référenceront leurs événements dessus. Chacun disposera de sa page dédiée pour encourager son public à covoiturer."

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