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Nappes phréatiques : une situation globalement satisfaisante à fin mars
16/04/2025

Les prévisions sont très optimistes pour le Bassin parisien. © Dan Tiégo
« Globalement, la situation est satisfaisante, à l'exception des nappes du Roussillon », a indiqué Violaine Bault, hydrogéologue, responsable du bulletin national de situation des nappes au Bureau de recherches géologiques et minisères (BRGM), à l'occasion d'un point presse, mercredi 16 avril. Alors que la période de recharge des nappes se termine (la vidange des plus inertielles s'amorce), 53 % des niveaux sont en effet au-dessus des normales (dont 12 % très hauts), 20 % sont comparables et 27 % sont en dessous (dont 2 % à un niveau très bas, dans la plaine du Roussillon).
En fonction des nappes et du contexte local (sols, végétaux, usages, météo, etc.), les perspectives pour cet été s'avèrent contrastées et plus ou moins fiables.
Les trois quarts des nappes affichent des niveaux comparables ou au-dessus des normales.
En ce qui concerne les nappes réactives, les prévisions restent ainsi incertaines, fortement liées aux événements pluvieux de la fin du printemps. Certaines devraient néanmoins aborder l'été avec une recharge satisfaisante (Sud-Ouest, seuil du Poitou, Sud-Est (Côte d'Azur, Provence, Vistrenque et costières de Nîmes à Montpellier). Alors que pour d'autres, la tendance serait plutôt pessimiste, comme dans la vallée de l'Aude. Pour les nappes du Roussillon, les niveaux demeurent inquiétants (bas à très bas), sans perspectives d'évolution.
Pour les nappes les plus lentes à réagir, inertielles, les prévisions sont, quant à elles, plus fiables, car avec peu de variations par rapport à la situation de fin de recharge. « Les prévisions sont très optimistes pour le Bassin parisien et l'Artois, avec des nuances pour la partie littorale de l'Artois, a expliqué Violaine Bault. Elles sont contrastées sur le Sundgau et le couloir de la Saône. » Pour l'avant-pays savoyard et l'est lyonnais, les prévisions restent plutôt optimistes. En revanche, pour le nord-Isère et le bas-Dauphiné, des tensions locales pourraient être observées.
Dorothée Laperche / actu-environnement